Il y a plusieurs semaines, j’ai activé un projet que j’avais en tête depuis un moment. Aller à la rencontre de certaines personnes afin de leur poser des questions sur leurs émotions. Comment les appréhendent-ils, comment les gèrent-ils ?

Je vous propose de me suivre et de venir avec moi à la rencontre de ces personnes, qui par leur histoire, une idée, une anecdote, une vision ou même juste un mot, peuvent faire écho en vous, en nous, et en ce que l’on vit ou ressent.
Je suis heureuse de vous inviter à commencer ce voyage à travers nos émotions avec ma première interview d’Alexia Lamouret.
Amie et collaboratrice, Alexia est « émotions » et elle a cette capacité à en parler avec tant d’aisance et d’honnêteté que cela était une évidence pour moi de commencer avec elle.
Alexia est consultante (communication / synergies / eco-projets). Elle a crée Inspire et est co-fondatrice d’HappyOze. Je la remercie pour sa confiance et cet échange qui a été si riche en partages et en émotions 😉

 

Suite à chaque interview, il y a un élément en particulier qui m’a marqué, touché, inspiré. Je vous laisse écouter.

 

« J’aime les choses qui me font voyager d’un extrême à l’autre »

« Se sentir vivant, vibrant dans les émotions ça me fascine»

« Ces moments très bas nourrissent mon imaginaire, ma créativité ; ils vont me booster »

 

Nombreux sont les patients qui me disent « Comme j’aimerais être tout le temps heureux ! Ne plus ressentir de peine, de tristesse ! »

Il est vrai que nous préférons être dans la joie, le bonheur ! Et pourtant nous sommes faits d’émotions agréables et désagréables et … nous avons besoin de ces up et de ces down pour fonctionner !

Tout comme une pile avec ses deux polarités : les + et les – !

J’ai trouvé les propos d’Alexia particulièrement inspirants car elle accepte ces moments de tristesse.

Nombreux sont les artistes qui vont puiser dans ces moments de mélancolie, de peine pour en extraire des paroles, une musique, un scénario, des mots, des gestes, etc …

Et si, sans être un « artiste » nous utilisions davantage ces moments « sombres » ?

Jean-Jacques Ritz, un de mes professeurs en études de psychologie nous disait : « Il est nécessaire d’être triste car cela nous permet de se retrouver avec nous même, de poser les choses, de revenir en meilleure forme, de grandir! »

Une des peurs est de rester « coincé » dans cet état ! Il est donc bon de se rappeler que rien n’est figé ; les bons, comme les mauvais moments. Dans émotions, il y a « mouvement » : il est bon de se le rappeler 😉

Il est d’ailleurs intéressant de mettre en avant que des patients qui viennent pour une dépression, finissent le suivi thérapeutique grandis, avec une meilleure connaissance d’eux-mêmes.

Afin de mieux accueillir ces moments de tristesse, il peut être intéressant d’identifier un « média » qui peut vous aider à le canaliser. Ecrire, peindre, danser, chanter, s’enregistrer, etc …

Je vous propose notamment de vous remémorer les grands moments de tristesse que vous avez vécus et d’observer ce qu’ils vous ont apporté.

Au plaisir de lire votre vision de la tristesse et ce que vous en faites !